Cybersquatting : Benoît XVI ne possède pas son nom de domaine

Nom de domaine

Benoit XVII.fr : cybersquattage du nom de domaine du futur pape

De nos jours, les personnalités ont tout intérêt à réserver leurs propres noms de domaine afin d’éviter le cybersquattage. C’est également le cas du futur pape. Les noms de domaine des noms potentiellement choisis par les papabili sont déjà réservés par divers utilisateurs depuis plusieurs années. Face à ces pratiques, le Vatican n’a fait, jusqu’à présent, aucune réclamation officielle.

Aux Etats-Unis, le cybersquattaging des noms des papes est devenu une véritable tendance. Les cybersquatteurs sont des particuliers ou des professionnels peu scrupuleux. Ces marques d’intérêt expliquent l’inflation des noms de domaine. Puisque certains sont réservés depuis plusieurs années, des centaines d’internautes surveillent ces noms de domaine pour les acquérir dès qu’ils seront remis en vente.

Les noms de domaine des papes en version anglophone

Aux Etats-Unis, dès qu’un conclave est annoncé au Vatican, de plus en plus d’internautes rêvent de réserver les noms de domaine susceptibles d’être utilisés pour le futur pape. Ainsi est né le nouveau concept du « cybersquatteur papal ».

Quand le pape Jean Paul II est décédé, un écrivain américain a acheté 7 noms de domaine, dont Paul VII, Pie XIII, Léon XIV, Clément XV, Innocent XIV et Benoît XVI. Ce sont des domaines en version anglophone, réservés pour 8 ans et pour l’équivalent de 480 euros. Le nom de domaine « Jean Paul III » a par exemple changé de propriétaire en 2005. En revanche, « Joseph 1er » est actuellement disponible, mais pour le somme de 1.395 dollars.

Le domaine « Benoît XVII », quant à lui, est la propriété de Wide Open Media, une agence marketing au Texas. Le site a atteint son niveau de trafic le plus élevé en 2005, lors de l’annonce du conclave.

L’intérêt de cybersquatter les noms de domaine des papes

La plupart des cybersquatteurs papaux achètent ces noms de domaine pour les revendre. D’autres sont des utilisateurs légitimes, car le nom du pape correspond à leurs prénoms avec l’initiale de leur nom. C’est le cas des domaines de type « Nicolas V » ou « Martin V ».

D’autres cybersquatteurs papaux utilisent ces noms de domaine pour promouvoir leurs propres produits ou livres. Ainsi, le propriétaire de « BenedictXVII.com » a redirigé le site vers la page de son dernier livre sur Amazon. Le site www.urbanix.com, quant à lui, sera bientôt une boutique en ligne dédiée aux vêtements hip-hop.

Les noms de domaine des papes et leurs versions multi-langues

La plupart des versions internationales des noms de domaine des papes sont actuellement verrouillées. Toutefois, certaines versions francophones sont disponibles. C’est notamment le cas de BenoitXVII.fr ou de JeanPaulIII.fr.

La réaction de la part de Vatican vis-à-vis de ces pratiques

En ce qui concerne le cybersquattage papal, certains se demandent quelle est la position du Vatican vis-à-vis de ces pratiques. Après le conclave en 2005, le pape n’a jamais réclamé la restitution de son nom de domaine. Pour plus de précisions, l’Etat de Vatican a son propre site web, où chaque pape dispose de sa propre fiche. C’est pourquoi aucun pape n’a eu l’intérêt de créer son propre site Internet jusqu’à maintenant.

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