L’AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération) est le registre des noms de domaine pour la France (.fr). Dans ce cadre, elle étudie les données et statistiques des sites web en .fr mais elle porte également un regard sur les nouvelles extensions de noms de domaine qui vont bientôt voir le jour. Elle s’est dernièrement intéressée aux extensions géographiques qui seront très prochainement disponibles : .paris, .bzh, .alsace, .aquitaine et .corsica.
Les chiffres
En se basant sur les données du .fr sur les zones géographiques qui vont être concernées par une extension de nom de domaine propre à la région, on observe qu’en moyenne 16 noms de domaine sont déposés par des personnes physiques pour 1000 habitants. La réalité est toute autre pour la région Parisienne qui est à 68 noms de domaine pour 1000 habitants. Par ailleurs, la Bretagne et la Corse sont quant à elle en-dessous de cette moyenne avec respectivement 13 et 12 noms de domaine pour 1000 habitants. L’Alsace et l’Aquitaine sont dans la moyenne avec 16.
Concernant les personnes morales, c’est-à-dire les entreprises, la moyenne se situe à 644 noms de domaine déposés par des personnes morales pour 1000 entreprises. Là-encore, on observe que la région parisienne se situe bien au-dessus de la moyenne en montant à 984. L’Alsace et la Bretagne sont proches de la moyenne avec 688 et 602. L’Aquitaine et la Corse sont quant à elles en-dessous de la moyenne en comptabilisant respectivement 492 et 291 noms de domaine déposés pour 1000 entreprises.
Ce qu’il faut en conclure
On peut donc conclure que le potentiel de développement des nouveaux noms de domaine géographiques va essentiellement se situer, dans un premier temps, sur les personnes morales, à savoir les entreprises. Celles-ci sont plus matures pour l’acquisition de noms de domaine et ont plus de besoins en communication. Les extensions géolocalisées ne manqueront pas d’intéresser les TPE, PME et artisans qui font de leur proximité géographique un argument auprès de leurs clients.
Les particuliers offrent néanmoins un potentiel fort en terme de développement mais plus sur du moyen voir long terme. Le taux de pénétration de ce marché reste néanmoins plus bas que le marché des professionnels. Cependant, les extensions géographiques auront certainement un écho plus fort auprès des particuliers car celles-ci sont le reflet d’une appartenance communautaire.
Pour aller plus loin : http://www.afnic.fr/fr/ressources/publications/observatoire-du-marche-des-noms-de-domaine-en-france/edition-en-ligne/les-regions-des-futurs-geo-tlds-francais.html